Page 12 - CFE - Rapport annuel 2018
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RAPPORT ANNUEL 2017 Amoureuse de l’art et imprégnée de l’histoire du pays, Safa est une
passionnée de la mosaïque, qu’elle considère comme un « art royal
». Elle baptise sa marque « Queens art » en 2007. Après avoir
complété son master en sciences économiques, elle décide de se
lancer dans l’artisanat d’art et se spécialise dans l’art de la pierre,
la sculpture et la poterie. Grâce à des formations certifiantes,
elle devient formatrice de sa spécialité au Centre du Patrimoine
de l’Université Ibn Khaldoun. De plus, elle collabore avec les
architectes d’intérieurs sur différents chantiers, conciliant ses
relations commerciales, ses cours et son art. Son premier prêt
du CFE lui a permis d’acheter du matériel professionnel et le
deuxième, d’améliorer son fonds de roulement. Elle se dit satisfaite
des procédures du CFE, qu’elle trouve pratiques et rapides en
comparaison avec les procédures bancaires auxquelles elle a été
confrontée auparavant.
Safa MEJRI, 38 ans « Mon travail est communément considéré comme un travail
d’homme et je suis fière d’être parmi la minorité de femmes
Entrepreneure en tunisiennes qui sont associées à cette discipline et qui contribuent
artisanat d’art à la préservation de notre patrimoine culturel. »
Originaire de la ville de Sfax, Ali gère une épicerie
depuis trois ans. Il y vend différents produits
d’alimentation générale et particulièrement les
épices de sa ville natale. Le prêt qu’il a obtenu du
CFE, utilisé pour améliorer son fonds de roulement,
est le tout premier prêt octroyé par l’institution.
Ali a une vision très claire du développement de
sa petite entreprise. Il compte notamment ajouter
des moulins à épices professionnels et recruter un
vendeur, particulièrement pour le mois de Ramadan
où l’activité est importante.
Ali LOUATI, 32 ans
« Mon agente de crédit est vraiment excellente ! » Gérant d’une épicerie
Avec ses quatre frères, Mongi est boulanger de profession et gère son
entreprise familiale pour laquelle il a demandé un prêt du CFE. Ce prêt
lui a permis d’acheter du matériel pour sa deuxième boulangerie, où
il emploie trois personnes. Mongi a encore plusieurs projets en tête :
il compte renouveler son prêt pour améliorer sa façade et installer
une grande enseigne portant le nom de sa petite fille - « Boulangerie
Samar ». Mongi vend en moyenne 3 000 baguettes par jour et
propose différentes variétés de pain qu’il confectionne pour le mois
de Ramadan.
Mongi AISSAOUI, 41 ans « La confiance est ce qu’il y a de plus important pour moi dans mon
Boulanger et gérant rapport avec le CFE. »
12 CFE | TUNISIE S.A.